Les vieux chais sont entièrement rénovés, auxquelles vient s’adjoindre un chai enterré pour l’élevage en barriques et le stockage des bouteilles, et un caveau d’accueil et de vente dans une ancienne pièce voutée.
Le matériel de vinification le plus moderne est investit, tout en restant sobre, simple et mais précis et efficace. Ainsi, la structure gravitaire ancienne est conservée, permettant d’apporter les vendanges en cagettes en haut des cuves : tri et égrappage se font directement sur les cuves, les raisins tombant naturellement dans les cuves par gravité : ni vis sans fin, ni trituration, que des jolies billes qui viennent remplir les cuves, cépage par cépage, parcelle par parcelle.
...jeune créateur et chef d’entreprises, alors âgé de 34 ans : des bâtiments éventrés, des arbres perçant les toitures, des ronciers là où étaient plantées les plus belles et anciennes vignes de la région, des vieux foudres pourrissant dans des chais magnifiques mais ouverts aux quatre vents….
Ce fut un coup de cœur, un coup de sang, un coup de folie et surtout une vision: ce très vieux domaine viticole, déjà planté de vignes au 16ème siècle – et peut-être bien avant-, avec des bâtit datés du 11eme siècle, un des fleurons de la haute vallée de l’Hérault et des contreforts cévenols, devait pouvoir renaître de son abandon.
Dans une nature de toute beauté, à 30 minutes au nord de Montpellier, ce magnifique château dominé par sa tour allait être au cœur de la re-création d’un « nouveau vieux domaine viticole ».
Pierre à pierre, cep à cep, François s’investit et investit toutes ses économies et son temps disponible. Il replante les vignes arrachées, reprend des vieilles vignes aux alentours, devient viticulteur, et apprend son second métier sur le tas, en écoutant tous les sons de cloches, ceux des vieux du village, des collègues, des techniciens, des œnologues, etc...
Quand de nombreux spécialistes s’accordent à dire que le Languedoc est « Le futur Eldorado des nouveaux vignerons du XXIe siècle », quoi de plus logique que de vouloir se fixer comme objectif celui de faire le mieux possible, à toutes les étapes de la vigne, de la vinification et de l’élevage, pour essayer de flirter avec l’excellence.
C’est dans ce mouvement, alliant tradition viticole du Languedoc et techniques modernes, que nous écrivons notre partition.
En 2021, cette surface sera portée à 21 hectares, après plantation de 2 hectares et la conversion en bio de 3 hectares de vieilles vignes.
De nouveaux projets de plantations devraient porter cette surface à environ 30 hectares en 2023. Notre domaine est maintenant connu et reconnu et les ventes progressent chaque année, en France comme à l’export. Nous produisons en moyenne 420 hectolitres de vin par an, soit l’équivalent de 55 000 bouteilles. La totalité de notre production est commercialisée en bouteilles : pas de vrac ni de BIB.
Le rendement moyen de nos vignes est faible : 26 hectolitres par hectare. A comparer aux 90h/H qui sont autorisés ! La qualité passe par la maîtrise des rendements à la vigne : moins de fruits, mais plus savoureux ! Pour de meilleurs jus !
Osons le dire :
nous travaillons dans la dentelle !
Chaque parcelle est vendangée manuellement à parfaite maturité puis vinifiée dans sa cuve.
Osons le dire : nous travaillons dans la dentelle !
Chaque parcelle est vendangée manuellement à parfaite maturité puis vinifiée dans sa cuve.
Après élimination des « mauvaises » grappes et grains, les raisins rouges sont égrappés directement sur la cuve, cagette après cagette : les « billes » tombent par simple gravité, sans trituration. La fermentation alcoolique se fait simplement, soit en levures indigènes, soit avec l’aide de levures sélectionnées, suivant les cas et l’année.
En fonction des parcelles, des cépages, du millésime et de la cuvée souhaitée, nous allons extraire plus ou moins, par remontages et pigeages manuels, afin d’obtenir des vins plus ou moins tanniques, toujours en respectant le « fruit » du jus.
Notre rosé est quant à lui assemblé de jus pressés ou saignés, suivant les cépages.
Le blanc est obtenu par pressurage direct de grappes fraîches, vinifié à froid puis bâtonné sur lies.
Même si le soufre est un vieil ami du vin – c’est lui qui a permis au vin de voyager dès l’antiquité ! Le sujet est devenu très sensible aujourd’hui ; et il y a de quoi !
Même si le soufre est un vieil ami du vin – c’est lui qui a permis au vin de voyager dès l’antiquité ! Le sujet est devenu très sensible aujourd’hui ; et il y a de quoi !
Il a malheureusement 2 grands inconvénients : c’est lui le responsable de vos maux de tête du matin après avoir trop levé le coude la veille, quand le vin était trop chargé en sulfites. Mais surtout l’excès de sulfites dénature certains arômes et transforme le « fruit » du vin.
Tous ces éléments nous permettent de travailler aujourd’hui avec très peu de sulfites. Pour information, les taux de sulfites maximum autorisés sont de 150 mg/ litre pour les vins rouges traditionnels., et de 100 mg/litre pour les vin rouge bio. La moyenne de nos différentes cuvées est inférieure à 50 mg/L, vin rouges « jeunes » et vins élevés en barrique tous confondus.
Depuis 4 ans, nous produisons une cuvée, Madame M, sans aucun sulfite. C’est un vin dit « nature » au succès impressionnant ! (parti-pris de l’utilisation de ce mot)
Depuis 2017, une autre cuvée, « Jeanne et André » est également produite sans sulfite.
La première est à boire jeune, sur le fruit.
La seconde, notre seule cuvée mono-cépage en syrah, très tannique et très pure, est à boire après lui avoir laissé le temps de se « patiner » dans de bonnes conditions de garde.
Sans être « jusqu’au-boutiste » du sans sulfite – il reste une excellente aide à la conservation, surtout pour les vins « élevés » et de garde- , nos efforts tendent vers une encore plus forte diminution de l’usage du soufre.
Dès nos premières plantations, nous avons toujours travaillé nos vignes en bio. Nous avons été certifiés bio en 2012. C’est une garantie « dans le marbre »...
Dès nos premières plantations, nous avons toujours travaillé nos vignes en bio. Nous avons été certifiés bio en 2012.
C’est une garantie « dans le marbre » pour nos clients, en particuliers étrangers, qui souhaitent être rassurés sur nos pratiques viticoles et vinicoles. Le cahier des charges est strict et rassurant.
Il n’est même plus une contrainte, tant il semble évident que c’est la bonne démarche à suivre. L’ environnement naturel du Domaine, d’une exceptionnelle qualité, ne peut que nous conforter dans nos choix d’une agriculture plus propre.
Notre vallée est entourée de kilomètres de garrigues et de bois, protégée, loin des villes, sans agriculture intensive. Cet environnement particulièrement sain est riche d’une faune et d’une flore très variées et sauvages. Préservons les !
Je mettrai cependant un bémol : je souhaite que mes clients viennent au domaine parce que les vins y sont bons. Pas parce qu’ils sont bio ou naturels.
Par contre qu’ils soient bons et en plus bio ou naturel, et là c’est le bonheur !
Route de Montoulieu ●
34190 Saint-Bauzille-de-Putois ● tél. fixe 04 67 73 34 84
06 29 35 23 66